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© Claude Truong-Ngoc/Wikicommons
Aung San Suu Kyi

Faussement accusée et bientôt condamnée

Publié le 18 juin 2021 à 17:31

Cette semaine s’est ouvert en Birmanie le « procès » de l’ancienne cheffe du gouvernement birman et prix Nobel de la Paix. Il lui est reproché, entre autres, des possessions illégales de talkies-walkies, l’incitation à des troubles à l’ordre public, la violation d’une loi sur les secrets d’État et, dernier sur la liste, des faits de corruption. Ces accusations, pour celle qui est assignée à résidence depuis le coup d’État militaire du 1er février dernier, paraissent n’avoir qu’un seul et unique but : celui de discréditer la figure de l’opposition qui avait remporté très largement les élections législatives de novembre 2020, et ainsi de l’éloigner du pouvoir. Mais à en croire les manifestations quotidiennes, les grèves qui paralysent le pays et les affrontements entre l’armée et des factions ethniques rebelles, le peuple birman ne s’en laisse pas si facilement conter.