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Aung San Suu Kyi

Les militaires ne relâchent pas la pression

Publié le 4 février 2022 à 12:17

Condamnée en décembre 2021 à quatre ans de détention pour avoir enfreint les restrictions visant à lutter contre le coronavirus, l’ex-dirigeante birmane (76 ans) avait vu sa peine ramenée à deux ans. Mais elle vient d’être condamnée à quatre ans supplémentaires, le 11 janvier, dans un autre volet de son procès. Elle risque une dizaine d’années au total. Elle avait été arrêtée et assignée à résidence après le coup d’État militaire du 1er février 2021. Un an après l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, la répression ne cesse de se durcir face à une opposition multiforme. La contestation a été rejointe par près de 2 000 soldats et 4 000 policiers. Selon d’anciens cadres de l’exécutif renversé, en exil, l’armée aurait tué à ce jour plus de 1 500 personnes et procédé à 14 000 arrestations arbitraires. 5 000 personnes seulement auraient été libérées.