Après le rejet historique de la candidature de Sylvie Goulard, le président Macron s’obstine à soutenir le nom de personnalités qui seraient forcément soupçonnées d’une situation de conflit d’intérêts.Thierry Breton, ancien dirigeant de France Télécom, est le patron d’Atos, entreprise qui bénéficie de subventions de la Commission européenne. À ce poste, il serait donc amené à réglementer le secteur dans lequel Atos est leader européen. « Nous appelons l’Élysée à revenir sur sa décision. À défaut, nous demandons à ce que la commission aux affaires européennes de l’Assemblée nationale auditionne au plus vite Thierry Breton pour prévenir tout conflit d’intérêts et éviter ainsi une nouvelle humiliation devant le Parlement européen » demande André Chassaigne, député PCF et président du groupe GDR à l’Assemblée nationale.
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