Minsk dénonce une « provocation »
Minsk dément toute instrumentalisation et accuse Varsovie de « provocation ». Dans un communiqué daté du 12 novembre, le Comité central et le conseil exécutif du Parti communiste de Biélorussie dénonce « les actions hostiles de la Pologne [qui] ont trouvé un soutien parmi les États baltes, les États-Unis et l’Union européenne et, malheureusement, en Ukraine ».
« À cet égard, lit-on dans le même communiqué, il est pertinent de noter que toute responsabilité dans la situation actuelle incombe entièrement aux États-Unis d’Amérique et à leurs alliés de l’OTAN, y compris la République de Pologne. Ce n’est pas la République de Biélorussie qui a déclenché les massacres sanglants en Irak et en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Ce n’est pas la République de Biélorussie qui a détruit l’économie et l’infrastructure sociale de ces États, provoquant ainsi une catastrophe humanitaire là-bas. Ce n’est pas la République de Biélorussie qui a promis d’accepter sur son territoire tous ceux qui recherchent une vie paisible et prospère en Allemagne. Ce n’est pas la République du Bélarus qui utilise des méthodes inhumaines et barbares pour résoudre les problèmes de migration illégale. Par conséquent, toutes les tentatives de transférer la responsabilité de cette situation sur le Bélarus est cynique. »
Le communiqué conclut :
« Nous exigeons une désescalade à la frontière, les ripostes violentes contre l’immigration illégale doivent cesser, la violence contre les personnes sans défense doit cesser contre des femmes, des enfants, des personnes âgées et handicapées, toutes les attaques contre l’État souverain biélorusse qui n’agit qu’en respect des normes généralement acceptées du droit international doivent cesser. »