La coalition pour le climat, représentant une centaine d’organisations environnementales, appelait au rassemblement à Bruxelles le 23 octobre. Alors que la conférence annuelle des Nations Unies sur le climat (COP 27) débutera le 6 novembre en Égypte, l’objectif était d’exiger des mesures fortes à la hauteur des bouleversements climatiques.Et ils sont venus de Wallonie, de Flandre, des Hauts de France, unis pour montrer au monde politique leur détermination à sauver la planète et demander « un peu de solidarité et plus de biodiversité pour que la politique tienne compte de l’urgence climatique ». Comme si elles étaient conscientes de l’essoufflement du système actuel et de l’absolue nécessité de changer de paradigme, 30 000 personnes se sont élancées comme un seul corps à 13h de la gare du Nord pour le parc du Cinquantenaire, sans attendre la fin des prises de parole des différents représentants politiques. En tête, une délégation d’Amazonie, symbole du poumon de la planète, victime de la déforestation. L’activiste kényane Elizabeth Wathuti était présente également. Les pays de l’hémisphère sud subissent de plein fouet la crise climatique, comme le rappellent les chants rythmant la marche colorée et pacifique « trop de déserts plus étendus, inondations inattendues ».La queue de cortège a patienté une heure en musique avant de pouvoir s’ébranler, alors que la manifestation se dirigeait vers les portes de la commission européenne.Une ambiance festive et conviviale pour exiger le soutien aux énergies alternatives et l’aide aux agriculteurs dans la transition énergétique afin de garantir à tous une alimentation de qualité. Les militants des sections wallonnes et flamandes du Parti Travailliste Belge ont apporté leur dynamisme à cette action citoyenne, offrant une belle démonstration de la fraternisation des Peuples face au danger.
Europe Ukraine : la paix pour préserver l’humanité
