L’avocat franco-palestinien, condamné en Israël à sept ans de prison en 2008 puis à nouveau placé en détention administrative entre 2017 et 2018, s’estime aujourd’hui persécuté. Il vit actuellement à Jérusalem, mais son statut et sa carte de résident ont été supprimés par les autorités. Sa liberté de circuler est par ailleurs limitée à quelques kilomètres autour de chez lui. Dans un courrier, il explique sa volonté de saisir le système judiciaire israélien pour un recours. Mais il appelle à l’aide, les frais étant trop lourds pour lui et sa famille. Une cagnotte a déjà été ouverte par l’AFPS pour l’aider à faire face aux dépenses juridiques. Pour Salah Hamouri, le pouvoir israélien cherche à tout prix à lui faire quitter le territoire. Il estime au contraire que, pour son « combat contre l’apartheid israélien, rester, c’est déjà résister ».
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Salah Hamouri
Parce que rester, c’est résister
Publié le 18 février 2022 à 12:31