Votre conférence fédérale va se tenir ce samedi 18 mars. Quelle est sa raison d’être ?
C’est un moment très important pour l’ensemble des communistes, notamment ceux du Pas-de-Calais. C’est à cette occasion, après les conférences qui se sont logiquement tenues dans les sections, que l’ensemble des délégués vont débattre de textes cruciaux pour la vie du parti. Et c’est aussi le moment du débat et du vote autour des amendements et des motions, les uns sur le texte à proprement parler, les autres sur des propositions de positionnement sur des questions comme la paix ou l’Union européenne.
Concrètement, y a-t-il eu de nombreuses contributions ?
Chaque communiste peut déposer des amendements et des motions. Pour le Pas-de-Calais, les 2 200 adhérents en ont déposé plus d’une centaine et nous n’avons encore tout reçu.
Quels vont être les enjeux de vos débats ?
Le débat central va tourner autour du projet de société. Au-delà des évidentes convergences de vue, deux visions s’opposent. L’une est favorable à un développement du socialisme comme étape intermédiaire après s’être débarrassé de l’exploitation capitaliste. L’autre vise directement le communisme, ce qui entend une abolition de l’État actuel. Nous aurons également à trancher la position des communistes à l’occasion des prochaines échéances électorales, à savoir si le PCF doit présenter un candidat propre aux européennes et, de fait, dépasser la Nupes. Le reste des débats portera sur la vie interne du parti et l’élection des instances dirigeantes. Dans la foulée, nous enverrons 18 délégués à parité au congrès qui va se tenir début avril à Marseille.
