C’est un boycott des produits français qui a été lancé par Recep Tayyip Erdogan, le dictateur turc d’Ankara, celui qui tue et emprisonne les opposants à son régime tortionnaire ou qui fait revoter les élections lors des consultations qui ne sont pas favorables à son parti d’ultras. C’est lui qui a armé, avec l’appui de Trump et de l’Otan, les djihadistes en Syrie, c’est le même Erdogan qui mène aujourd’hui les pays musulmans contre les poli- tiques françaises et européennes. C’est toujours lui qui veut « rebâtir » l’empire Ottoman contre le peuple arménien, dont ses ancêtres sont à l’origine du génocide du 24 avril 1915 et qui aujourd’hui pourchasse et massacre avec la « bienveillance de l’Amérique de Trump » le peuple kurde qui a combattu auprès des alliés les assassins d’Al-Qaïda en Syrie. N’oublions pas la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, un épisode du conflit armé opposant la République du Haut-Karabagh, aussi appelée Artsakh, soutenu par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, soutenu par Erdogan, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l’Azerbaïdjan en 1991. Le président Macron est aujourd’hui dans la ligne de mire de ce fou, qui représente un peuple mené à la matraque, sinon pire. Va-t-il continuer à sortir des milliards d’euros pour aider l’ex-Régie Renault, le fleuron français au losange, qui parle de fermer des sites dans l’hexagone, afin d’aider l’entreprise à sortir d’une pénurie industrielle, due à la Covid-19 dans l’usine de Oyak Renault à Bursa dans la Turquie de son « ami Erdogan » ? Cette usine Oyak, de Bursa au nord-ouest du pays, a fermé temporairement la plupart de ses opérations le 16 mars dernier pour cause de coronavirus « afin de tenir compte de la santé de ses employés ». Renault va-t-il bénéficier des aides d’État et de l’Europe pour aider à la reprise de la première du Covid et bientôt de la seconde ? Rappelons que ce site est composé d’une usine de véhicules, d’une usine de mécanique et d’une plate-forme logistique. Cette usine qui vient de fêter son 50ème anniversaire, est l’un des plus grands centres de production du Groupe Renault avec une capacité de production annuelle de 378 000 voitures et 920 000 moteurs. En 2019, plus de 300 000 « Clio » ont quitté Bursa, auxquelles il faut ajouter 37 000 « Fluence ». Sous la présidence de Louis Schweitzer, Renault n’avait pas mis de gants pour annoncer le 27 février 1997 la fermeture de l’usine de Vilvorde en Belgique (pays ami). Alors, aujourd’hui, Macron va-t-il laisser ce groupe français bénéficier de milliards d’aide française et européenne, pour en faire profiter un pays qui appelle au boycott des produits « made in France ou EU » et le laisser continuer à financer par ce fou dangereux les djihadistes, Al-Qaïda et autres qui viennent nous assassiner en France et dans nos pays européens, lui qui se réclame tant « européen » ?
Le billet de Jean-Claude Quillet-Vilette
Achetons français
Publié le 30 octobre 2020 à 11:04