Barlin. Une histoire d’union pour Barlin

Publié le 13 mars 2020 à 15:28

Michel Dagbert (PS) a pris la succession en mairie au décès de Joseph Brabant en 2002. En juin 2014, lorsqu’il devient président du conseil départemental, il cède la place à Gérard Paillard, qui n’a jamais rêvé être maire. Tellement peu qu’en 2018 , il quitte ses fonctions au profit du fils de Michel Dagbert, Julien, à la grande surprise des habitants.

Depuis 2017, Michel Dagbert siège au Sénat. Son fils Julien, après deux ans de mandat, et un peu d’hésitation, conduira une liste. Rémy Majorczyk, ancien socialiste, présente une liste « sans étiquette ». Et le PCF y voit là justement la bonne occasion d’une alternative pour le bien de la commune.

« Nous aurions préféré faire liste commune avec l’ensemble des forces de gauche » regrette Jean-Paul Courchelle, secrétaire de section, qui soutient la liste de rassemblement « Unis pour Barlin » conduite par Patricia Ricart. Au chapitre des priorités, l’éducation, l’emploi, le logement. Avec notamment un dossier lourd à gérer lié aux constructions faites sur des zones inondables du temps de Michel Dagbert.

« Il a même perdu au tribunal administratif  » rappelle Jean-Paul Courchelle. Et en attendant il reste les difficultés à gérer. « La communauté d’agglomération a dû renouveller le plan pluriannuel d’investissement (PPRI)  » et tout le plan d’urbanisme (PLU) est à revoir, avec les sommes à pourvoir pour assurer le bon fonctionnement de la commune. Un dossier qui ne fait pas peur aux candidats de la liste « Unis pour Barlin » qui sont prêts à s’atteler à la tâche si les habitants leur accordent leur confiance pour accéder au second tour. Les candidats mènent campagne sans états d’âme. Et pour certains s’ajoute une parfaite connaissance des dossiers. Dans cette commune historiquement socialiste, le premier tour sera déterminant.