Dans un courrier qu’elle adresse à la ministre de Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, la sénatrice du Pas-de-Calais Cathy Apourceau-Poly fait part de la crainte des habitants à propos de la hausse des prix du pellet. En un an, écrit-elle, « le prix de la tonne de granulé a doublé, et la menace d’une pénurie pour l’hiver s’installe. » Il s’avère que l’interdiction d’installation de chaudières au fioul ou au charbon, à compter du 1er juillet dernier, et les aides pour accompagner les gens dans une reconversion au chauffage au bois, ont fait grimper de près de moitié la vente de poêles à granulés. Or, la production française de pellets ne parvient pas à couvrir la demande. L’arrêt des importations de bois de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine renforce la menace de pénurie pour cet hiver. À cela, explique l’élue communiste, s’ajoute un phénomène de spéculation « qui amènerait certains producteurs à profiter de cette situation pour accentuer l’augmentation des prix. » « Ne serait-il pas judicieux, demande-t-elle, d’encadrer le prix du pellet » à l’image des mesures prises par le gouvernement pour limiter la hausse des prix du gaz et des carburants.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
