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39e congrès du PCF

Dans l’Aisne, en soutien à Fabien Roussel

par JACQUES KMIECIAK
Publié le 13 janvier 2023 à 16:00 Mise à jour le 25 janvier 2023

À la tête de la fédération de l’Aisne mais prêt à passer le relais, Aurélien Gall se dit favorable à la ligne Roussel.

Élu de l’Aisne au conseil national, Aurélien Gall n’y a plus participé depuis la crise sanitaire. Il n’était donc pas présent lors de l’examen, début décembre, du projet de « base commune ». « J’étais pris par le Téléthon dans ma commune de Tergnier dont je suis le premier adjoint depuis que nous avons pris la mairie en 2020. Ma situation a beaucoup évolué depuis ma nomination à la tête de la fédération », précise Aurélien Gall, par ailleurs conseiller départemental. S’étonnant qu’Emmanuel Dang Tran, classé dans l’opposition de gauche à Fabien Roussel, « ne propose pas de texte alternatif », Aurélien Gall continue de « soutenir à titre personnel la ligne adoptée lors du dernier congrès ». Bien qu’il déplore le score réalisé par Fabien Roussel lors de l’élection présidentielle en raison de la logique de vote utile « adoptée par une partie des gens de gauche, ça a fait du bien de revoir le Parti présent lors d’une élection nationale ». Une posture « globalement partagée » par une fédération qui revendique 400 adhérents répartis dans une dizaine de sections principalement implantées en zone urbaine (Hirson, Laon, Tergnier, Chauny, Château-Thierry, Soissons, etc.).

Une situation compliquée

Tout « en espérant se tromper », Aurélien Gall ne sent pas ses troupes manifester un entrain particulier vis-à-vis du 39e congrès du PCF. « Notre fédération va devoir trouver un nouveau souffle. La crise sanitaire nous a fait mal. J’espère que le projet de réforme des retraites va agir dans le sens inverse. Personnellement, je pense ne pas briguer un nouveau mandat de premier secrétaire », souligne cet homme de 40 ans soucieux de passer le relais « à un camarade plus disponible que moi, qui puisse correctement faire le job d’animation. De toute façon, je serai toujours là pour filer un coup de main s’il le faut. Ce qui me fait peur, c’est que pas grand monde semble vouloir y aller ». Et ce n’est pas la jeunesse qui sera susceptible de reprendre le flambeau « dans la mesure où nous n’avons quasiment pas de jeunes dans nos rangs. Il n’y a pas d’universités dans le département. C’est compliqué », commente Aurélien Gall. Dans la perspective du congrès national, celui-ci réunissait ce jeudi 12 janvier son conseil départemental invité à fixer le lieu et la date du congrès fédéral de mars.

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