Lors de la fête de l’Humanité de septembre, une trentaine de bénévoles ont travaillé sur le stand commun des fédérations de l’Oise, de l’Aisne et du Nord. La plupart d’entre eux se sont retrouvés le 29 septembre à l’Espace Marx de Lille pour un pot convivial. L’occasion aussi de faire le point sur leur action. Habituellement, la fête de l’Huma se prépare plusieurs mois à l’avance. Cette année, en raison de la décision tardive de réaliser cette édition (crise sanitaire oblige) il a fallu travailler dans l’urgence. « Nous avons disposé de six à huit semaines maxi pour réfléchir à l’organisation », raconte Erwan Jacquemart de la fédération du Nord. Deux autres contraintes se sont imposées : une jauge réduite à 40 000 personnes par jour (au lieu de 600 000 pour certaines éditions précédentes) et une surface également réduite en raison des travaux en cours pour le village médias des Jeux Olympiques de 2024. Au final, le bilan s’avère positif malgré les circonstances exceptionnelles et la mutualisation des moyens et des recettes entre les trois fédérations. C’est une belle récompense pour les bénévoles présents durant les trois jours de la fête. La réunion du 29 septembre a aussi permis de s’arrêter sur les points forts de cette expérience et sur ce qui pourra être amélioré. La prochaine édition se tiendra cette fois à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, sur un très grand espace de 80 hectares. « Nous partons d’une page blanche avec un manque de repères, mais notre engagement de septembre ne manquera pas de nous servir » conclut Erwan Jacquemart.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
