Trois manifestations, à Douai, Lens et Lille, ont rappelé la rafle commise le 11 septembre 1942 par la Feld gendarmerie et la police française aux ordres du préfet Carles. Ils ont interpellé plus de 600 juifs dans la région avant de les déporter à Auschwitz-Birkenau. A Douai, dimanche 11 septembre, 23 pavés mémoriels ont été posés face aux domiciles des déportés. L’historienne Monique Heddebaut avait fait une conférence la veille devant des jeunes du lycée Châtelet impliqués dans cette démarche. Des incidents ont eu lieu à Lens et à Lille oùles maires respectifs présidaient à un rassemblement. A Lens, un intervenant a assimilé la critique d’Israël et du sionisme à de l’antisémitisme. Le député Jean-Marc Tellier a réagi à la fin de la cérémonie. A Lille, où 300 personnes étaient présentes gare Saint-Sauveur, la présidente de l’Amejd Lille Métropole et Nord - Pas-de-Calais, Paulette Touzard, s’est livrée à une intervention profondément anticommuniste en évoquant une alliance Hitler-Staline, le développement actuel de « l’islamo-gauchisme » et a affirmé, en évoquant le récent texte des députés communistes, que « l’antisionisme est un antisémitisme » évoquant le texte de nos députés. La maire Martine Aubry s’est immédiatement levée pour dénoncer ces propos.Jérôme Scamps a pris la parole pour l’Anacr du Nord et a fait une belle contribution en rassemblant tous les aspects de la résistance antifasciste et bien sûr la MOI, l’OS et les FTP. Il a terminé son propos par Jean Moulin et le CNR par la belle formule des Jours heureux.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
