Dans une question d’actualité au Sénat, le 23 octobre, la présidente du Groupe Communiste Républicain et Citoyen, revient sur l’accident du 16 octobre et sur les réactions du gouvernement et du président de la SNCF.
« Votre gouvernement, dit-elle, n’a pas eu de mots assez durs : “Grève sauvage qui mérite des poursuites judiciaires” selon vous, “mouvement social choquant” selon la ministre de secteur. “ Une grève injustifiée et illégale” pour le Président de la SNCF. La pédagogie de la répétition peut avoir des vertus mais elle les perd quand il s’agit d’asséner des contre-vérités au mépris de l’avis rendu par l’inspection du travail qui a considéré que le droit de retrait était caractérisé et justifié, tout en rappelant que l’entrave au droit de retrait constituait elle-même un délit, ce qui semble déplaire à Mme la ministre du Travail. Donc, restons sur le sujet qui a déclenché ce droit de retrait : la sécurité des agents SNCF et des usagers.
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Et ma question sera simple : en tant qu’actionnaire unique de la SNCF, que répondez-vous aux inspecteurs du travail qui recommandent le retour des contrôleurs dans les trains dans l’attente d’une évaluation complète des risques ? »
Photo logo : Marine Boulangé .