Il était le plus ancien journaliste du quotidien Liberté encore en vie. Élie Maléri nous a quittés samedi 19 décembre, à l’âge de 88 ans. Rentré à Liberté « par hasard » en mai 1954, à son retour de l’armée, typographe de formation, Élie apprit le photojournalisme avec son compère Marcel Deccuber. « Un sacré duo » rappelle Pierre Marseguerra, qui se souvient des soirs de matchs de foot de l’USVA (Valenciennes), quand il remontait dare-dare le soir sur Lille pour le tirage des photos. « Il était toujours là pour m’accueillir et me prodiguer plein de conseils… Toujours jovial. » Élie, c’est aussi le « camarade plein de malice derrière sa moustache et un air faussement bourru » qu’évoque Paul K’ros. Un camarade que l’on croisait dans une manif’, souriant aux côtés de son épouse Évelyne, qui vous accueillait avec plaisir à Templeuve, où il n’était pas peu fier de faire découvrir l’immense jardin auquel il se consacrait amplement depuis son départ en retraite au printemps 1987. Les funérailles d’Élie Maléri ont eu lieu mardi dans l’intimité familiale. L’équipe de Liberté Hebdo présente ses sincères condoléances à Évelyne, son épouse, Éric et Corinne, ses enfants. Et les assure de son amitié.
Liberté
Élie Maléri nous a quittés
par MARC DUBOIS
Publié le 22 décembre 2020 à 18:58 Mise à jour le 23 décembre 2020