Liberté

Élie Maléri nous a quittés

par MARC DUBOIS
Publié le 22 décembre 2020 à 18:58 Mise à jour le 23 décembre 2020

Il était le plus ancien journaliste du quotidien Liberté encore en vie. Élie Maléri nous a quittés samedi 19 décembre, à l’âge de 88 ans. Rentré à Liberté « par hasard » en mai 1954, à son retour de l’armée, typographe de formation, Élie apprit le photojournalisme avec son compère Marcel Deccuber. « Un sacré duo » rappelle Pierre Marseguerra, qui se souvient des soirs de matchs de foot de l’USVA (Valenciennes), quand il remontait dare-dare le soir sur Lille pour le tirage des photos. « Il était toujours là pour m’accueillir et me prodiguer plein de conseils… Toujours jovial. » Élie, c’est aussi le « camarade plein de malice derrière sa moustache et un air faussement bourru » qu’évoque Paul K’ros. Un camarade que l’on croisait dans une manif’, souriant aux côtés de son épouse Évelyne, qui vous accueillait avec plaisir à Templeuve, où il n’était pas peu fier de faire découvrir l’immense jardin auquel il se consacrait amplement depuis son départ en retraite au printemps 1987. Les funérailles d’Élie Maléri ont eu lieu mardi dans l’intimité familiale. L’équipe de Liberté Hebdo présente ses sincères condoléances à Évelyne, son épouse, Éric et Corinne, ses enfants. Et les assure de son amitié.

Lors d’une fête des journalistes, le 1er mai 1982.
© Marc Dubois
Élie Maléri était le plus ancien journaliste du quotidien Liberté encore en vie.
© Liberté
Depuis sa retraite en 1987, il se consacrait entièrement à son jardin.
© Albert Lammertyn
Lors de la réception d’une délégation de journalistes algériens dans les années 1983-84.
© Marc Dubois
Dans les locaux du journal avec de gauche à droite : René Gabrelle, Elie, Josiane Kerros et Jean-Marie Diricq.
© Marc Dubois
Élie lors de son départ en retraite en mai 1987.
© Marc Dubois
Dans le cortège d’une manifestation contre la réforme des retraites en 2003.
© Marc Dubois
À l’occasion des 60 ans de Liberté, en 2004.
© Marc Dubois
Élie dans son jardin qu’il aimait tant à Templeuve.
© Marc Dubois