La libération du militant communiste Georges Ibrahim Abdallah, détenu en France depuis 1984 en raison de son engagement anti-impérialiste, reste conditionnée, en vertu d’une décision de justice datant de 2013, par la signature d’un arrêté d’expulsion vers le Liban. Or à l’époque, Manuel Valls, le très sioniste ministre de l’Intérieur, avait refusé de se plier à cette exigence. Saisi de ce dossier par Jean-Louis Chalanset, l’avocat d’Abdallah, le tribunal administratif de Paris s’est récemment déclaré dans l’incapacité d’ordonner au ministère de l’Intérieur de prendre une telle mesure. La situation du plus ancien prisonnier politique d’Europe demeure donc dans l’impasse « à l’instar de ce qui s’est fait pour Nelson Mandela, seule une intensification de la mobilisation en faveur de sa libération et la prise de position publique de personnalités du monde politique, culturel ou syndical sont de nature à la débloquer », estime le Collectif « Bassin minier » pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
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