Gianni Ranieri a fait son entrée au conseil municipal ce mercredi 9 novembre
Hénin-Beaumont

Gianni Ranieri est entré en fonction au Conseil municipal

par JACQUES KMIECIAK
Publié le 12 novembre 2022 à 16:59

Le communiste Gianni Ranieri a intégré, ce mercredi, le conseil municipal d’Hénin-Beaumont en remplacement d’Aurélien Gack démissionnaire.

Quatrième sur la liste « Osons Hénin-Beaumont  » défaite par le Rassemblement national (RN) en 2020, Gianni Ranieri succède donc à Aurélien Gack. Ce militant de la France insoumise s’est retiré, la semaine dernière, « pour raisons personnelles. Nous n’en savons pas plus », précise Gianni Ranieri. Celui-ci siègera dans l’opposition de gauche avec Inès Taourit (divers gauche) et Marine Tondelier (EELV). Le secrétaire de la section locale du PCF s’engage dans cette aventure avec enthousiasme d’autant qu’il connaît bien les dossiers traités en conseil. « J’y travaille avec notre collectif depuis plus de deux ans. J’étais associé aux décisions. J’ai de surcroît toujours été présent sur le terrain. La seule différence aujourd’hui, c’est que je suis élu et aurais donc plus de légitimité à défendre nos positions », commente le jeune homme de 23 ans. Comme communiste, il compte cependant apporter, fidèle à ses convictions, «  une touche de radicalité liée aux préoccupations sociales du peuple d’où je viens. Mais je ne suis pas dans une logique partisane. Avec mes collègues, nous serons complémentaires ». Ce professeur de français au collège se félicite aussi «  d’être accompagné par son parti qui est à mon écoute et par David Noël (PCF) qui fut mon prédécesseur jusqu’en 2020 au sein de cette instance ». Quant aux élus de la majorité d’extrême droite prompts à intimider leurs contradicteurs ou tenter de les déstabiliser, Gianni Ranieri est prêt à s’y frotter, là encore sans appréhension particulière. «  Le RN ? Je connais ses méthodes. Depuis plus de trois ans, j’assiste aux débats. Je sais à quoi m’attendre, mais je ne le crains pas. Si ces représentants ne sont pas capables de mettre de côté nos différences idéologiques dans l’intérêt général, moi si  », assure l’édile attaché, par respect pour ses électeurs, à défendre son programme, mais sans pour autant entrer dans une opposition systématique à la Bête immonde.