Dans un communiqué, la CGT de la santé et de l’action sociale pour le Nord, le Pas-de-Calais et la Picardie, se dit convaincue que, avec la deuxième vague de la pandémie, « les personnels seront face à des décisions impossibles et des situations insupportables à bien des égards ! » Le syndicat y voit « le résultat de choix politiques faits par les gouvernements successifs sur la base de considérations essentiellement budgétaires, emprunts d’incompétence et d’inconscience et au final, dévastateurs. La situation actuelle en est la dramatique et cruelle illustration ». La situation dans les Ehpad publics et privés s’avère d’ores et déjà, dans de nombreux endroits, très problématique tant les contaminations de résidents et de personnels sont importantes et parfois même massives.
Les mobilisations des personnels du médico-social revendiquant l’obtention des 183 euros du complément de traitement indiciaire (CTI) démontre le manque de considération du gouvernement.Les annonces faites par le président de la République nous interpellent car nous n’avons pas vu, cet été, les formations de 7 000 infirmiers pour travailler en réanimation. Pas plus que nous arrivons à identifier comment arriver jusqu’à 10 000 lits de réanimation ! La CGT dénonce les « décisions d’un confinement très très allégé conjugué au maintien d’un maximum d’activité économique [qui] continue à faire courir un risque sanitaire de propagation de virus ». Alors que les personnels vont faire face avec tous les risques pour leur santé, le gouvernement leur devra d’enfin mettre sur la table de véritables moyens et non des mesurettes issues d’un nouveau Ségur.
