C’est reparti pour un mois minimum. Mais il ne faut pas se faire de doute. Le confinement et ses restrictions risquent fort d’être prolongés jusqu’en janvier. Les rassemblements familiaux, pour les fêtes de fin d’année, seront appelés à être réduits. Les crèches, les écoles, collèges et lycées continueront de fonctionner. Les entreprises aussi. D’ailleurs, le gouvernement a prévu la poursuite de l’activité dans les administrations et les services publics, les usines, les exploitations agricoles et le BTP dans le respect strict des protocoles sanitaires. Les opticiens resteront également ouverts, mais pas les fleuristes qui bénéficient néanmoins d’un délai pour la Toussaint. L’Assemblée nationale était appelée à voter ces mesures juste avant l’application du confinement. Les attestations pour se déplacer redeviennent obligatoires, et sont même davantage diversifiées, sous peine d’une amende forfaitaire de 135 euros. Nous en aurons besoin pour nous rendre au travail, à un rendez-vous médical, dans un service public, pour porter assistance à une personne, faire ses courses, prendre l’air, accompagner les enfants à l’école. Les réunions privées sont exclues, les rassemblements publics interdits. Mais, a précisé Jean Castex, les manifestations déclarées en préfecture pourront avoir lieu. On y perd son latin. Il y aura une prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois des pertes des entreprises fermées administrativement, le chômage partiel est reconduit pour les salariés et les employeurs. Le télétravail doit être généralisé partout où c’est possible. Cela étant, nous ne pourrons plus nous rendre chez des amis ou dans la famille, les déplacements au-delà d’un kilomètre sont interdits, nous ne pouvons plus voyager au sein du territoire y compris d’une résidence principale vers une résidence secondaire. Les frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes. Les frontières extérieures sont fermées sauf pour les déplacements des résidents français, sous condition de test covid négatif effectué 72 heures plus tôt.
(Photo : © Marc Dubois)