Laurence Louchaert, vice-présidente du conseil départemental du Pas-de-Calais, appelle au déblocage, par l’Élysée, d’un milliard d’euros pour lutter contre les violences faites aux femmes et pour une loi-cadre sur les violences intrafamiliales. Dans un communiqué publié ce 25 novembre, Laurence Louchaert rappelle quelques faits à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. En 2021, dit-elle, les femmes, à poste équivalent et compétences identiques que les hommes, sont rémunérées 26% de moins. Et la situation s’aggrave. De la même façon, les femmes perçoivent toujours une retraite inférieure de 42% à celle de hommes. Elles travaillent « bénévolement » à partir du 3 novembre, comme les médias viennent de le rappeler. Il faut savoir aussi qu’une femme est assassinée tous les trois jours, tuée par son conjoint ou son ex-conjoint en raison de son genre. Les vagues successives comme #MeeToo ont libéré la parole des victimes et les commissariats de police, comme les gendarmeries, enregistrent toujours plus de plainte. Mais outre la réponse judiciaire, estime Laurence Louchaert, il faut développer plus largement une politique de sensibilisation et de formation contre les stéréotypes et les violences, notamment en direction de la jeunesse.
Violences faites aux femmes
La réponse judiciaire ne suffit pas
Publié le 10 décembre 2021 à 16:00