Ils étaient environ 200, vendredi 9 octobre, devant la préfecture du Nord, à réclamer davantage de souplesse ou d’aides après le basculement de la métropole lilloise en zone d’alerte maximale. Parmi eux, on remarquait des employés ou patrons de bars, de discothèques, de salles de sport mais aussi des artistes travaillant dans le spectacle vivant. À l’instar de Jenny et Steven, une accordéoniste et un technicien son et lumières, qui ne peuvent plus trouver de contrats, les salles accueillant les fêtes familiales ou associatives étant fermées. Intermittents du spectacle, ils craignent de devoir assurer 507 heures dans un délai trop court.
(Photo : © Philippe Allienne)