Les communistes d'Hellemmes-Lezennes

Le gouvernement est responsable

Publié le 16 avril 2020 à 19:02

« Les masques sont le symbole de l’abandon de notre système de santé avec les plans d’austérité, les mises en concurrence et le sous-financement. Sans protections, les médecins, infirmiers et aide-soignants sont touchés et des décès sont à déplorer.  » Dans une déclaration, la section communiste d’Hellemmes-Lezennes rend le gouvernement responsable de la crise sanitaire.

Analysant les effets de la crise sur ce quartier populaire, les communistes s’inquiètent pour les commerçants et pour les familles dont les dépensent augmentent, du fait de l’interruption des cantines, alors que leurs revenus diminuent. Ils pointent aussi les inégalités entre les écoliers confinés chez eux (« la continuité pédagogique est un leurre », disent-ils), les services sociaux débordés et les services publics impactés.

Face à cela, ils estiment que « Macron et Philippe sont dépassés par une crise qui montre crûment l’échec de leur modèle néo-libéral ». Si les réformes sont suspendues, aucune n’est supprimée, « y compris les plans de suppression de lits dans les hôpitaux. Le CHU de Lille en est réduit à faire une collecte sur internet pour acheter des respirateurs et de l’équipement médical. Macron prévoit au contraire l’accélération de la privatisation des hôpitaux. Sur le plan financier, la priorité est d’injecter des centaines de milliards d’euros dans les banques ».

Se référant aux propositions du PCF, la section souhaite des mesures d’urgence pour protéger la population et pour la reconnaissance des travailleurs des secteurs essentiels. Ces derniers, écrit-elle, « doivent être associés à toutes les décisions stratégiques pour la gestion de la crise et de l’après-crise. Nous souhaitons une politique de reconquête industrielle, bâtie autour de la nationalisation et du contrôle démocratique des entreprises clés ; une Sécurité sociale élargie, publique, et gérée démocratiquement par les travailleurs, protégée des exigences de rentabilité capitaliste. Nous proposons la création d’un fond d’urgence sanitaire, financé par le rétablissement de l’impôt sur la fortune, la taxation des profits financiers, des multinationales de l’internet ».

Convaincus qu’une autre société est possible, les communistes d’Hellemmes-Lezennes concluent qu’il faut en finir avec les politiques libérales. « Le capitalisme, la cupidité, l’accumulation inouïe de richesse dans les mains de quelques milliers (au niveau mondial) de milliardaires insolents qui dictent les politiques des États ne sont plus compatibles avec une vie digne et durable pour tous. Une autre société est possible. Tous ensemble, nous pouvons changer les choses. »