Le journaliste arrêté et brutalisé lors d’une manifestation à Alfortville (Val-de-Marne) en juin 2019, a été jugé ce mercredi 10 mars à Créteil pour outrage et rébellion envers un policier. Il s’est défendu en rapportant le comportement des policiers lors de son interpellation (tutoiement, soupçon de racisme, etc.). La procureure a requis contre lui une peine d’amende de 700 euros. Le verdict sera rendu le 11 mai. Les policiers lui avaient saisi son smartphone durant sa garde à vue. Celui-ci ne lui a été restitué que huit mois plus tard. L’IGPN avait alors conclu que « l’exploitation de la vidéo des faits issue du téléphone de M. Bouhafs, mettait en exergue l’inexactitude des termes du procès-verbal d’interpellation et le déroulement de la scène ». L’accusation de « rébellion » a cependant été maintenue.
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Taha Bouhafs
Le journaliste accusé de rébellion
Publié le 22 mars 2021 à 15:04