Coronavirus

Le PCF solidaire et mobilisé aux côtés des travailleurs

Publié le 27 mars 2020 à 00:37

Face à l’épidémie de Coronavirus, les communistes, eux aussi en télétravail, continuent à se mobiliser pour les travailleurs et les plus démunis et appellent à un « changement révolutionnaire de société où l’humain et la planète seront au cœur de la politique, et non pas les profits qui conduisent au pire ».

Dimanche 22 mars, Fabien Roussel, député et secrétaire national du PCF, a déploré les mesures insuffisantes prises par le gouvernement, malgré la mise en place d’un état d’urgence sanitaire, pour protéger les salariés : « Dans cette “guerre”, des salariés ont (...) l’impression d’être pris pour de la chair à canon. (...) Nous avons demandé des mesures de protection pour tous les salariés mobilisés, des forces de sécurité aux caissiers, des aides à domicile aux ambulanciers. Nous avons demandé la prise en charge à 100 % du salaire de celles et ceux qui sont confinés, d’interdire les licenciements, de mobiliser des ressources nouvelles en sollicitant les assurances, les banques et la BCE. Ces propositions n’ont pas été retenues... »

Karine Trottein, secrétaire fédérale de la section Nord du PCF, elle, a rappelé, dans un courrier adressé aux différentes sections, la mobilisation des militants et élus communistes aux côtés des citoyens pendant cette crise sans précédent : « En cette période de crise sanitaire et économique, les communistes et leurs élu.e.s ont été, et resteront, entièrement mobilisé.e.s pour être utiles à notre pays et à notre peuple. Pour contribuer à prendre toutes les mesures d’urgence sanitaire et économique qui s’imposent. Pour construire avec les citoyennes et les citoyens les solidarités indispensables pour faire face à la menace. Pour aider les professionnel.le.s de la santé et les agents du service public dans leurs missions essentielles. Et pour cela, les communes, leurs maires et les élu.e.s locaux seront en première ligne et joueront un rôle important, partout. »

Et cela malgré « un manque de moyen, que ce soit pour effectuer le dépistage, ou permettre à tous, par le port d’un masque, introuvable aujourd’hui, de permettre la continuité de leur activité professionnelle de protéger et se protéger eux-mêmes ». Elle craint cependant « une crise financière historique, elle aussi d’ampleur mondiale » dont « la crise sanitaire (...) est le catalyseur et non la cause ». Elle exhorte enfin le gouvernement à mettre en place un confinement généralisé visant à « imposer aux entreprises n’ayant pas une activité dite essentielle, leur fermeture immédiate ».