Au début du confinement, Éric Paul venait de participer au tournage de la série télévisée journalière « Plus belle la vie » à Montpellier. Il avait alors de nombreux projets qui sont reportés sine die. La culture vit cette difficulté supplémentaire que l’on a affaire à une activité aléatoire. « Que le gouvernement annonce une prolongation jusqu’en 2021 des droits des intermittents est une bonne chose. Mais après ? Si des compagnies disparaissent ? » Et surtout, Éric Paul voit mal comment les tournages vont redémarrer sur les plateaux TV ou cinéma dans les conditions exigées : restriction des lieux pour la logistique, impossibilité de tourner dans les bars ou restaurants, voire sur les berges... le jeu des acteurs est restreint. Et le comédien relève un point de friction : les conditions drastiques posées par les compagnies d’assurance.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
