Un président muet ; totalement « taiseux » sur les affaires françaises y compris la montée journalière de la pandémie sur le territoire, ses départements et territoires d’Outre-mer. Il préfère visiblement mettre son nez dans les affaires étrangères, voulant ainsi diriger les directives que l’Europe devrait prendre ou encore la politique mondiale à la façon Trump ! Emmanuel Macron n’est pas avare de donner des ordres au gouvernement libanais, mais aussi en Lituanie où le dictateur est en mauvaise posture ou encore sur le conflit territorial Grèce-Turquie. Pour lui, « c’est de la géographie mondiale », alors qu’au début de son mandat en 2017, il ne savait situer « l’île de la Guadeloupe », département français d’Outre-mer ! Une prise de position télévisée est prévue « dans son agenda », ce 2 octobre, sur le « séparatisme » en France. De quel séparatisme va-t-il parler ? N’est-ce pas une forme de séparatisme que lui et son gouvernement de « pots de chambre » appliquent journellement envers les migrants de Calais et d’ailleurs, en les chassant manu-militari, en interdisant même par des décrets préfectoraux à des associations ainsi qu’à des élus du peuple de leur fournir nourriture et vêtements adéquats aux saisons, sous peine de contraventions ? Ces êtres humains qui ont fui les guerres et les massacres divers dans des pays dirigés par des monstres, faudra-t-il les jeter à la mer pour nourrir les poissons, la Grande Bretagne de Johnson, le Trump anglais ne voulant pas les accueillir, ayant installé sa frontière dans la ville de Calais ?! Certains pays souvent dirigés par des dictateurs, les États occidentaux, y compris la France, ne sont pas les derniers à financer et à armer contre leurs populations.Un modèle qui s’inscrit facilement chez nous et qui a déjà fait nombre de morts, de blessés graves, d’éborgnés ou mutilés à vie, lors de la répression des Gilets jaunes, des grèves anti-loi sur les retraites et autres. Manifestations réprimées le plus souvent avec de armes de guerre, vendues par la Suisse comme telles (LBD40 et autres) mais toujours reconnues « non létales » en France. Le séparatisme dont il s’abstiendra de parler, c’est celui des SDF survivant en France. Notre pays recense aujourd’hui 142 000 sans domicile fixe, soit 0,21% de sa population dont nos gouvernants ne s’inquiètent que lors des grands froids ou des canicules.A contrario, la Finlande, pays de l’UE qui n’abrite que 5,5 millions d’habitants, compte proportionnellement deux fois moins de SDF qu’en France. Cela est simplement dû à l’effort d’un gouvernement qui applique un programme « un logement d’abord » et qui s’articule autour de deux idées fortes : construire des logements sociaux et les réserver en priorité aux SDF. La promesse électorale de Macron ressemble fort à celle de Sarkozy : zéro sans-abri pendant son quinquennat !
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
