Municipales

Les communistes lillois veulent rassembler

par Philippe Allienne
Publié le 12 juillet 2019 à 17:26 Mise à jour le 13 juillet 2019

C’est groupés que les secrétaires des sections PCF des communes associées Lille, Hellemmes et Lomme ont présenté à la presse leurs propositions et objectifs pour les municipales 2020.

« Il y a cinq ans, rappelle Hugo Vandamme, secrétaire de la section de Lille, nous portions avec d’autres un projet municipal : « A Lille, l’humain d’abord ». Notre programme partagé de 2014 reste à nos yeux une contribution juste et pertinente de l’ambition que nous portons pour notre ville ».

Objectif des communistes lillois : « proposer les chantiers qui nous semblent indispensables à la co-constrution d’un programme politique partagé ». Pour les élections de 2020, ils lancent donc un appel à qui veut les rejoindre« pour rendre la ville meilleure ». Pour Franck Marsal (section d’Hellemmes), « La volonté de la Lrem est d’éliminer la gauche. Il est donc important de fixer des points de repère pour avancer ensemble. Il s’agit, dit-il, d’obtenir des réponses à la hauteur des enjeux face à la disparition des services publics. » Autre levier : travailler sur les moyens de vivre dignement. Cela inclut la possibilité de se loger avec un budget raisonnable, l’accès à l’eau (on pense à la bataille pour une régie publique), un dispositif santé efficace, la lutte contre les expulsions et contre la précarité énergétique, etc.

« C’est bien dans ces domaines, insiste Franck Marsal, que les forces de gauche doivent prendre leur part de responsabilité ». Il cite encore la gratuité des transports publics (un enjeu tant social qu’environnemental), l’urbanisme, l’industrie pour contrecarrer une hégémonie du tertiaire, le développement de l’articulation entre l’école, le sport et la culture. Les sections communistes des trois communes associées ont décidé de rencontrer tous les partis de gauche pour travailler au rassemblement. Il est nécessaire, disent-ils, de sortir des logiques hégémoniques. « Nous avons la chance, soulignent-ils, d’être un courant politique qui peut et qui parvient à parler avec tout le monde. » L’appel est lancé... avec la mention : « Pas sérieux, s’abstenir ».