Département du Pas-de-Calais

Les communistes partagent la dynamique contre les violences faites aux femmes

Publié le 21 février 2020 à 16:25

Le 10 février, en assemblée plénière, la conseillère départementale (PCF) Audrey Dautriche, a commenté le plan cadre de lutte contre les violences faites aux femmes créé dans le cadre du Grenelle

Le Département du Pas-de-Calais a rejoint la dynamique du Grenelle de lutte contre les violences faites aux femmes lancé le 3 septembre. « Une dynamique que partage le groupe communiste » , a précisé Audrey Dautriche. Une première étape a permis de rassembler les professionnels : des avocats aux travailleurs sociaux, des policiers aux médecins et les associations de défense et d’accompagnement des victimes.« Le plan cadre est le fruit des rencontres qui se sont succédées jusqu’au 25 novembre 2019 autour des 4 axes cités dans le rapport. (...) Il inscrit l’ensemble des acteurs dans un travail conséquent sur l’ensemble du territoire. » « Notre institution , a-t-elle ajouté, ne peut que s’inscrire dans le plan, ses orientations s’inscrivent pour une grande part dans celles du Département déjà prises depuis plusieurs années, que ce soit dans la lutte contre les violences faites aux femmes, dans le repérage des enfants témoins, ou bien encore dans le champ de la prévention et de la protection, de l’insertion et du logement en matière d’égalité femmes-hommes. »

Communication au niveau national

Parmi les exemples concrets, on peut citer le cofinancement de sept postes d’intervenants sociaux en commissariat de police et en gendarmerie. Ces moyens seront d’ailleurs déployés sur l’ensemble du territoire. De la même façon, les victimes de violences intrafamiliales pourront accéder à un logement plus facilement dans le cadre de l’expérimentation du logement d’abord.

Audrey Dautriche n’a pas manqué de souligner que si le Grenelle est une initiative de stature nationale, « force est de constater qu’une fois encore, c’est beaucoup d’agitation de “la Start Up Nation” afin de noyer le fond dans un plan de communication ». Si l’on peut en effet constater des avancées (ouverture 24 h sur 24 du 3919 ou création de postes d’intervenants sociaux), cela pêche du côté des financements. « Les 360 millions avancés par le Premier ministre représentent quasiment le même budget qu’en 2019. Or, toutes les associations féministes, les actrices et acteurs de terrain, les élus, avaient jugé insuffisant et avaient évalué les besoins à 1 milliard d’euros ! »