Dossier spécial 1er mai

Les premiers de corvée disent leur vérité

par Justine Frémy , Franck Jakubek et Philippe Allienne
Publié le 30 avril 2020 à 12:17

L’épisode, qui sera long, de la pandémie du coronavirus et de la crise sanitaire, révèle cruellement l’importance de services publics performants et dotés de moyens à la hauteur. Les derniers gouvernements qui ont travaillé en sens inverse, détruisant l’hôpital public, déshabillant les moyens des services de sécurité (police et sapeurs-pompiers), cassant les services postaux, font peser le poids de leurs mauvais choix et de leurs erreurs. Mais, en pleine crise, ce sont les victimes de ces politiques qui maintiennent et protègent la cohésion du pays et la santé des citoyens. Ce sont les premiers de corvée, à l’opposé du système que voulait imposer Emmanuel Macron. Il y a aussi, dans cette catégorie de celles et ceux qui souffrent le plus, les travailleurs qui sont sans cesse à notre service : employé(e)s de commerce, hôtes ou hôtesses de caisse dans les magasins, travailleurs et travailleuses de l’agriculture, etc. À la veille du 1er mai, leur fête, nous avons recueilli les témoignages de plusieurs de ces héros ou héroïnes d’un passage qui marquera durablement notre époque. Toutes et tous demeurent sur le terrain, à notre service. Aucun ne renonce aux luttes entamées.

> Dossier réalisé par Justine Frémy, Franck Jakubek et Philippe Allienne.

Retrouvez les paroles des travailleurs qui sont restés en première ligne pendant cette pandémie :

> Sylvie, infirmière à Roubaix : « Le gouvernement nous a menti »

> Martine*, policière à Lille et Louis*, gardien de la paix : Comment faire comprendre ?

> Quentin et Laurent, sapeurs-pompiers dans le Nord : L’effet loupe du coronavirus

> Romain, responsable de boulangerie à Villeneuve d’Ascq : Sur le pont pour le pain

> Anaïs, maraîchère à La Bassée : « On s’inquiète surtout pour l’avenir du territoire »

> Sarah, factrice à Petite-Forêt : Un service public essentiel

*Les prénoms ont été modifiés.