Mercredi 16 décembre, la député communiste de Seine-Saint-Denis a remis son rapport au nom de la Commission d’enquête parlementaire pour mesurer et prévenir les effets de la Covid-19 sur les enfants et la jeunesse. Après quatre mois de travail, la rapporteure met en avant la demande, tout au long des auditions, de « mettre de l’enfance partout » pour pallier au « déficit de représentation de la jeunesse dans les débats et dans les politiques publiques ». Parmi les propositions évoquées, la participation d’un pédiatre et d’un pédopsychiatre au sein du Conseil scientifique. Par ailleurs, Marie-George Buffet souligne la « dégradation de l’état physique de la jeunesse » suite à la crise de la Covid-19, en raison de la sédentarité et des déséquilibres alimentaires, ainsi que des retards dans la prévention des maladie et les traitements curatifs. Le rapport pointe également du doigt un « déficit très important en pédopsychiatrie » en France dont le nombre de professionnels a diminué de moitié, avec une moyenne d’âge de 61 à 62 ans. Elle souligne également le retard de la France dans le « soutien psychologique aux étudiants et à leur santé mentale ». Il y aurait en effet un psychologue pour 30 000 étudiants « alors que les standards internationaux recommandent un ratio de 1 pour 1 500 » alerte la rapporteure. Enfin, le rapport met en lumière le « creusement des inégalités » entraîné par la fermeture des établissements scolaires et l’accroissement de la pauvreté et de la précarité, infantile comme étudiante, suite à la crise sanitaire. Pour y faire face, la rapporteure suggère notamment l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
