« Il est prouvé que les violences quelles qu’elles soient, et plus encore lorsqu’elles sont répétées, ont un impact négatif très grave sur le développement de l’enfant, son cerveau et ses apprentissages tout au long de sa vie. Elles déclenchent des troubles psychologiques graves et des maladies à l’âge adulte. » Pour Michel Lefebvre, il s’avère plus que jamais nécessaire de sensibiliser les enfants et de leur apprendre à reconnaître un danger. La crise sanitaire a plus que jamais rappelé cette réalité. En France, les statistiques montrent qu’un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups d’un parent. En Suède, où la prévention a été mises en œuvre, c’est un à deux enfants par an. « Les jeunes filles et les jeunes garçons comprennent très bien et peuvent se protéger à condition de connaître les dangers », insiste l’élu. « En outre, plus les parents, les adultes, sauront que l’on va sensibiliser les enfants, plus les comportements changeront. Donnons à l’enfant les moyens de parler, de dire stop et de se faire aider. » Dans cette perspective, et s’adressant au nom de son groupe au président du conseil départemental Christian Poiret, Michel Lefebvre, lui a proposé de recevoir dès que possible la présidente de l’association « Les maltraitances, moi j’en parle ! », Nathalie Cougny. Celle-ci est engagée depuis plus de douze ans contre les violences faites aux femmes et la maltraitance des enfants. Il s’agirait, conclut Michel Lefebvre, de décider d’un budget afin d’envisager la mise en œuvre d’un plan d’intervention dans le maximum de collèges du département.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
