Rendez nous les 37,5 années de cotisation !

Publié le 18 juin 2019 à 17:15

Edouard Philippe persiste et signe. Dans son deuxième discours de politique générale du quinquennat, il conserve les axes mis en œuvre depuis deux ans avec l’élection d’Emmanuel Macron.

Le résultat des européennes conforte le gouvernement dans sa stratégie et sa volonté d’avancer encore plus vite sur ses réformes. L’âge légal de départ à la retraite, sans être officiellement modifié, vient encore de passer un palier de deux ans avec l’âge « d’équilibre » de 64 ans évoqué par le Premier ministre arguant d’un pseudo « déficit deux fois plus important que prévu en 2022 ».

Avec un bonus-malus incitant les salariés à partir plutôt vers 65 ans. En clair, vous pouvez partir à 62 ans, mais pas à taux plein. Des fois que certains s’imagineraient qu’une fois en retraite, ils pourraient se la couler douce.

Pas question de laisser un instant de répit. Les nouvelles mesures devraient être appliquées dès juillet. C’est un très mauvais signal envoyé au monde du travail dans une période très tendue. Et un paradoxe, au vu du nombre de séniors sans emploi.