« De l’argent, il y en a, non à la casse des emplois », « Électriciens et gaziers mobilisés pour un Pôle public de l’énergie et des services publics de qualité ! », « Finances publiques du Nord, 121 suppressions d’emplois, non à la casse du service public »… Ils étaient un millier environ à avoir répondu à l’appel de trois syndicats (CGT, FSU, Solidaires) et quatre organisations de jeunesse (Unef, UNL, MNL, Fidl) à manifester ce jeudi 4 février pour la « préservation et le développement de l’emploi et des services publics » et « contre la précarité ». Le Parti communiste lui aussi appelait au soutien et a répondu massivement à l’appel dans les rues de Lille. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, était d’ailleurs présent, avec à ses côtés Karine Trottein, secrétaire fédérale du PCF Nord, ainsi que les jeunes communistes, dont Pierre Verquin, leur secrétaire départemental.
Étudiants, fonctionnaires, électriciens et gaziers réunis
Les étudiants, les fonctionnaires, les enseignants, les électriciens et gaziers se sont donc tous joints à la mobilisation qui appelait notamment à la « convergence » et au « renforcement » des luttes. Si la mobilisation qui s’est lancée de la Porte de Paris en début d’après-midi n’avait pas à rougir, le cortège était cependant plus clairsemé que ce que l’on aurait pu attendre d’un appel national à la grève concluant deux semaines de mobilisation (éducation, santé, énergie, sécurité globale…). Le mauvais temps et la pandémie ont sans doute dissuadé certains de se joindre à la mobilisation.
