N’en déplaise à Monsieur Christian Jacob ou au RN, il y a bien eu des violences policières en France sous le quinquennat Macron. Elles se sont produites à de nombreuses reprises lors du mouvement des gilets jaunes et du mouvement social contre la réforme des retraites. Elles se produisent régulièrement dans les banlieues populaires des grandes villes où la sélection par l’argent a relégué les populations les plus pauvres et singulièrement celles issues de l’immigration. On peut d’ailleurs s’interroger sur la bonne foi des hommes politiques qui nient cette réalité. Il y a fort à parier qu’ils n’y croient pas eux-mêmes et qu’en réalité ils s’adressent uniquement à leur électorat dans le but de le satisfaire. Cette pratique est systématique du RN et sur tous les dossiers. On peut constater hélas l’existence de policiers violents et/ou racistes. Un certain nombre d’entre eux a épanché sa haine sur les réseaux sociaux, c’est donc un fait avéré et on ne peut que s’en indigner. Il y a, malheureusement aussi, des gens violents et/ou racistes dans toutes les catégories socio- professionnelles, mais ces gens-là ne portent pas une arme et ne sont pas chargés de faire respecter la loi républicaine ! Néanmoins, la tentative, faite par le pouvoir, de réduire ce phénomène des violences policières à des comportements individuels ou de groupes ne nous convient pas. Revenons un instant sur un fait historique, sans doute l’un des plus tristes faits d’arme de la police française : le massacre d’une centaine d’algériens lors d’une manifestation pacifique à Paris le 17 octobre 1961. Il y avait à cette époque, et sans aucun doute, des policiers racistes dans ceux qui se sont livrés à cette répression sanglante mais, surtout, ils en avaient reçu l’ordre par le sinistre préfet Papon, collaborateur vichyste pendant la seconde guerre mondiale. Si au contraire, on leur avait interdit d’intervenir violemment, les plus haineux auraient rongé leur frein et il n’y aurait pas eu de massacre, peut-être juste quelques échauffourées. Le parallèle peut sembler excessif avec la situation actuelle, néanmoins c’est bien le gouvernement Macron qui a pris la décision d’instrumentaliser la police républicaine pour réprimer le mouvement social, une première fois lors du mouvement des gilets jaunes et de nouveau lors des mouvements des pompiers, des personnels soignants, des étudiants et lycéens, ou encore lors des manifestations contre la réforme des retraites. Ce n’est pas non plus par hasard que Didier Lallement a été nommé par Emmanuel Macron Préfet de Police de Paris alors qu’il s’était déjà illustré pour la violence de ses méthodes dans la répression des gilets jaunes à Bordeaux. Enfin nous vient une interrogation : s’il y a des policiers violents et racistes en France c’est bien parce qu’on les a recrutés, tout en sachant qu’ils porteraient une arme et qu’ils seraient chargés de faire respecter la loi, alors même que le racisme est un délit ! Or, il y a d’autres exemples d’administrations et de services publics qui sélectionnent les agents qu’ils recrutent à partir de critères précis. Ceux-ci subissent une batterie de tests psychotechniques et médicaux lors des opérations de recrutement puis sont formés et contrôlés tout au long de leurs carrières pour s’assurer qu’ils seront aptes à leurs fonctions et c’est rassurant lorsque l’on sait que ces agents auront des responsabilités importantes dans la sécurité ou la sûreté. C’est le cas par exemple pour les cheminots aiguilleurs ou conducteurs de trains, les aiguilleurs du ciel, les pilotes d’avions ou les conducteurs de centrales nucléaire, etc... . Cela doit pouvoir l’être également pour les policiers et les gendarmes. Si des individus violents et/ou racistes passent à travers les mailles du filet, c’est peut être parce qu’il n’y a pas de volonté politique de les écarter ! Pour conclure, nous affirmons que c’est la volonté politique et l’usage que l’on décide de faire des forces de l’ordre qui sont déterminants et pas le comportement de quelques sinistres individus qui doivent être écartés et mis hors d’état de nuire.
Répression des mouvements sociaux
Le communiqué évoque le massacre d’une centaine d’Algériens lors de la manifestation pacifique à Paris le 17 octobre 1961. Il y avait à cette époque, et sans aucun doute, des policiers racistes dans ceux qui se sont livrés à cette répression sanglante mais, surtout, ils en avaient reçu l’ordre par le sinistre préfet Papon, collaborateur vichyste pendant la Seconde Guerre mondiale. Si au contraire, on leur avait interdit d’intervenir violemment, les plus haineux auraient rongé leur frein et il n’y aurait pas eu de massacre, peut-être juste quelques échauffourées. Le parallèle peut sembler excessif avec la situation actuelle, néanmoins c’est bien le gouvernement Macron qui a pris la décision d’instrumentaliser la police républicaine pour réprimer le mouvement social, une première fois lors du mouvement des Gilets jaunes et de nouveau lors des mouvements des pompiers, des personnels soignants, des étudiants et lycéens, ou encore lors des manifestations contre la réforme des retraites.