Les membres du collectif de défense de la santé et des hôpitaux de Creil et de Senlis ne décolèrent pas. Mercredi 23 janvier, la direction leur a littéralement claqué la porte au nez. Les portes d’accès au hall, ainsi que les lumières ont été éteintes dès 20 h au lieu de 21h30 l’heure de fermeture habituelle. Les élus, dont une conseillère départementale, Catherine Dailly, le maire de Montataire, Jean-Pierre Bosino, le président du comité de défense, Paul Cesbron, et une quinzaine de militants se sont retrouvés dans l’incapacité d’accéder aux services. « Une sage-femme dont c’était la dernière garde à Creil est venue nous remercier en pleurs », confie une participante, émue. De nouvelles actions sont à prévoir. Plusieurs pétitions ont été lancées sur change.org, dont l’une est déjà signée par 35 personnalités. Parmi eux : Patrick Pelloux, président de l’association des médecins urgentistes de France, les auteurs Marie Desplechin et Gérard Mordillat, de nombreux élus et les députés et sénateurs communistes. Les 900 000 habitants de l’Oise ne disposent plus que de trois maternités publiques.