En visite sur l’île de Samos le 31 octobre dernier en compagnie de l’ONG Refugee Rights Europe, Damien Carême s’est vu refuser le droit d’accéder à un camp de réfugiés géré par l’Union européenne. Toutefois, il a pu observer les camps périphériques et le constat est accablant. « Alors que les autorités m’ont refusé l’accès dans le hotspot, j’ai pu déjà constater les conditions de vie indignes dans les camps de fortune installés tout autour » déclare l’eurodéputé. Et de poursuivre : « C’est inacceptable et l’Union européenne ne peut pas rester passive : il y a un besoin urgent que l’UE apporte enfin une réponse durable et solidaire des personnes qui demandent une protection en Europe ». De son côté, la présidente de Refugee Rights Europe, Marta Welander, propose de remédier à cette situation en mettant fin immédiatement à la« politique de confinement qui maintient tant de personnes vulnérables dans des conditions de vies inhumaines, et ce pour des périodes prolongées ».