Porté par Sarpi mineral France (une filiale de Véolia), le projet de créer une installation de stockage de déchets dangereux (ISDD), fait l’unanimité contre lui. De la sénatrice Cathy Apourceau (PCF) au député Thierry Frappé (RN) en passant par la députée euro-péenne Karima Delli (ELLV) et de nombreux maires, des élus demandent son retrait. Tout comme la population s’y oppose pour des raisons essentiellement sanitaires et environnementales (une pétition aurait recueilli 6 000 signatures). Tel est le constat établi, fin octobre, au terme d’une phase de concertation préalable impulsée par le propriétaire du site. Si Véolia compte maintenir son projet qu’elle espérait concrétiser en 2025, « celui-ci fera l’objet d’une enquête publique. Ce sera alors au préfet de trancher. Le 27 octobre dernier, j’ai appris qu’il acceptait de me rencontrer. J’attends toujours », commente Jean-Marie Caramiaux, le maire (divers gauche) d’Hersin-Coupigny, bien décidé à en découdre si la multinationale restait sourde à la Vox populi.