Ce sont les sénateurs et parlementaires des groupes GDR et CRCE qui ont soulevé la question dans une lettre adressée à Élisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances. Dans une lettre envoyée le 23 octobre dernier, ils s’inquiètent de la publication à venir d’un marché public pour la reprise de la ligne d’écoute 3919. S’ils s’accordent sur l’objectif recherché (assurer une écoute 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7), ils estiment « incompréhensible » l’ouverture d’une nouvelle plateforme - et donc l’attribution d’un nouveau numéro qui « viendrait concurrencer l’existante » - et ce alors même que « la médiatisation du numéro d’écoute 3919 a été renforcée à l’aide de campagne dans les médias, sur les réseaux sociaux et l’impression de ce numéro sur les tickets de courses dans les supermarchés » pendant le confinement. À la place, il faudrait plutôt selon eux renforcer les moyens alloués au 3919 pour y assurer un accès sans discontinuité, comme le Grenelle contre les violences conjugales l’a préconisé.