Gérard Miroux, animateur de la commission eau et assainissement du PCF, et les communistes Dunkerquois ont réclamé le lancement d’une réflexion sur le numérique. « Avons nous besoin d’une ville technologiquement intelligente, ou d’une ville politiquement intelligente, où l’humain est la solution et non le problème ? » s’interroge Gérard Miroux dans une lettre ouverte adressée aux élus du Syndicat de l’eau du Dunkerquois, à son président Bertrand Ringot ainsi qu’au président de la CUD Patrice Vergriete, le 30 décembre. Il s’inquiète notamment de la volonté de transformer la ville en « smart city [1] ». Il dénonce par ailleurs la dématérialisation grandissante des services publics et la récolte des données personnelles des usagers via les plateformes des géants du numérique. « Sans oublier l’impact écologique de toute dématérialisation : le numérique représente près d’un tiers de la consommation électrique mondiale » souligne-t-il. Il appelle au contraire à mettre les données « à disposition de la population pour décider ensemble et simuler différents scénarios d’avenir de la ville » dans un esprit de « démocratie et d’écologie participative ».