Mercredi 11 janvier, le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, a fait procéder à l’évacuation du site dit des « Pyramides », avenue Léon-Jouhaux à Lille, en raison des conditions de vie jugées « indignes et dangereuses » sur décision du tribunal administratif. Selon la préfecture, « 64 personnes dont 33 mineurs se sont vus proposer une solution d’hébergement durable adaptée à leur situation ». Pourtant le soir même, Martine Aubry et Arnaud Deslandes, son deuxième adjoint en charge des solidarités, réclamaient en urgence au préfet de trouver une solution de relogement pérenne pour trois familles (deux avec quatre enfants et une avec deux enfants) qui se sont retrouvées sans aucune solution de relogement proposée. « Les enfants de ces familles sont scolarisés dans les écoles et collèges lillois. (...) L’État ne peut laisser sans solutions ces familles en remettant leurs enfants à la rue et en cassant l’intégration engagée et soutenue par les parents et enseignants qui côtoient les familles quotidiennement » alertent-ils dans un communiqué.