Dans le cadre d’un interminable procès, trois militants du Parti communiste de Pologne (KPP) viennent d’être condamnés à une amende de mille zlotys (220 euros) chacun par la « Justice » de ce pays pour avoir, dans les colonnes de Brzask, l’organe du Parti, fait la promotion de la Pologne populaire (1944-1989) appréhendée par le régime d’extrême droite comme un « système totalitaire » . Ils sont également condamnés aux dépens.
« Épuiser physiquement, psychiquement et financièrement, c’est la tactique scélérate du pouvoir polonais actuel. Dans une telle situation, les accusés qui n’ont pas de travail ne peuvent se consacrer à en chercher. De plus, avec une telle accusation et la menace d’être, au final, emprisonnés, ils ont peu de chance d’être embauchés », s’indigne le politologue Bruno Drweski, spécialiste de l’Europe de l’Est. « Nous ferons appel de cette décision », annonce Krzysztof Szwej, le président du KPP. Cette organisation fondée en 2002, est menacée d’être à terme interdite.