En sourdine pour ne pas en rajouter sur l’affaire des retraites, une petite musique se fait entendre à l’abri des salons feutrés, loin des cortèges. Ainsi, du ministre Bruno Le Maire en privé : « Cette réforme n’est pas la dernière. » De Monika Keisser, « cheffe » des politiques sociales à l’OCDE : « Il faut plutôt s’habituer à une succession de réformes. » Dans l’imaginaire ultralibéral, les 64 ans ne seraient donc qu’une étape vers les 65 ou 67 ans, voire même 70 en jouant sur les paramètres d’âge et de durée de cotisation. Comme la télé nous le montrait opportunément l’autre jour, cette antiquaire niçoise travaille encore à... 95 ans, vous voyez bien ! Mais, du pays monte une autre chanson fort entraînante qui dit : « Cette réforme-là, on n’en veut pas. » La « petite musique » a du souci a se faire.