On sait que l’exécutif du conseil régional Hauts-de-France a décidé de suspendre ses paiements à la SNCF en raison des dysfonctionnements du TER. Il a mis sa mesure à exécution en décembre et en janvier et la reconduit pour février. Un total de 130 millions d’euros n’auront ainsi pas été versés durant ces trois mois consécutifs. La SNCF se défend en assurant que la régularité globale s’est améliorée en décembre et en janvier. Mais, avec la vague Omicron et les arrêts-maladie qui en découlent, elle a mis en place un plan de circulation adapté qui se traduit par la baisse volontaire de 10 % du trafic. En tenant compte des suppressions de dernière minute et des incidents ponctuels, 110 à 160 trains sont supprimés selon les jours. Le plan de circulation adapté court jusqu’au 21 février. Dans l’opposition, les élus de la Gauche républicaine et écologique considèrent que la mesure de rétorsion de la Région n’est pas la solution. Ils réclament toujours une réunion contradictoire, en séance du conseil, entre les deux parties.