Yvon Wibault n’est plus. La nouvelle est parvenue tardivement à Liberté qui tient à saluer la mémoire de ce militant attachant. Au temps où notre journal était encore quotidien, son siège sur la grand place de Valenciennes était l’un des points de chute favoris d’Yvon. Toujours présent dès qu’il y avait une cause à défendre, communiste et cégétiste, Yvon Wibault s’inscrivait dans le fil de l’histoire fournie en luttes de la corporation minière dont il faisait partie. À l’époque de la politique dévastatrice de Mme Thatcher contre les mineurs anglais, il était chargé de transférer outre-Manche l’argent de la solidarité collecté en France. De Vieux-Condé à Marly, de Saint-Amand-les-Eaux à Escaupont, dont il fut élu municipal, de Valenciennes à Onnaing, ceux qui l’ont connu se souviendront longtemps d’un compagnon infatigable, courageux, jovial, sachant insuffler l’esprit d’équipe, et amoureux de l’art. Liberté Hebdo présente à sa famille ses condoléances fraternelles.