Déterminé à mener la bataille jusqu’au bout, Fabien Roussel sera le premier candidat communiste à l’élection présidentielle depuis 2007, à condition que les adhérents confirment le choix de la conférence nationale. Déterminé, il l’est pour se battre, avec la gauche progressiste, pour réindustrialiser le pays et faire sortir celui-ci du déclin. « Nous avons cette rage dans le cœur pour dire que cette politique de désindustrialisation, c’est fini, pour instaurer tout de suite un Smic à 1 700 euros, pour redonner de l’emploi, pour rompre avec un système économique dont tout le monde dit qu’il est à bout de souffle. Nous voulons aussi défendre nos services publics. » « Nous voulons bâtir un nouveau projet de société avec la jeunesse », affirme-t-il encore. Une meilleure formation, de meilleures écoles pour de meilleures perspectives pour les jeunes. Et puis, il y travaille depuis longtemps, il veut lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Bref, ce que préconise le candidat à la candidature, c’est un nouveau modèle de société qui fasse la part belle aux forces vives du pays, à la jeunesse, à la culture et, bien-sûr, à l’environnement. Le tout en réconciliant le peuple avec la politique, et en s’affranchissant de l’interminable menace de l’extrême droite. Et pour en revenir à la question d’une candidature de la gauche unie, à quoi nous avancerait, dit-il, de nous limiter à deux candidats, un à droite et un à gauche ? Sinon à nous rapprocher du modèle américain qui ne nous correspond pas.
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