La candidature de Fabien Roussel séduit dans les médias bien au-delà des communistes. De Marianne au Point, de Charlie à Europe 1 en passant par des journaux régionaux, des points de vue s’expriment selon lesquels Fabien Roussel, proche des préoccupations populaires, apporte de la fraîcheur dans une campagne maussade marquée surtout par la politique politicienne. La personnalité de notre candidat n’y est certes pas pour rien. Il préfère l’argumentation à l’invective, la contradiction à l’insulte, la souplesse à la brutalité. Il y a aussi le sérieux et la cohérence du programme. Mais cela n’explique pas tout. Nous pourrions trouver un des éléments de réponse dans l’éditorial du dernier numéro de la revue Cause Commune qui analyse de récents sondages. On y apprend des choses surprenantes. 60 % des Français trouvent la société injuste ; 66 % sont pour taxer les grandes fortunes ; 57 % estiment que le système économique n’est pas efficace pour réduire les inégalités ou assurer un bon niveau de vie ; 77 % pensent que les ressources naturelles (eau, forêts) ne devraient pas relever du privé ; 61 % sont opposés au recul de l’âge de la retraite. Huit français sur dix sont pour le Smic à 1 800 euros et cette revendication est majoritaire dans tous les électorats ; 69 % sont pour les 32 heures ; 89 % sont contre les délocalisations ; et enfin 97 % des sondés trouveraient juste que le salarié donne son avis dans l’entreprise. Des idées de gauche, des idées communistes sont largement dominantes en cette période de régression sociale et électorale, et cela explique, pour une part, la sympathie qui s’exprime envers notre candidat qui les défend avec authenticité.
Lille Une association aide les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales
