« Mettre un terme aux déserts médicaux »

Dans l’Aisne, la liste de l’union de la gauche et des écologistes ( « Pour le climat, pour l’emploi » portée par Karima Delli ) est menée par Marie-Ange Layer. Elle est la seule tête de liste communiste parmi les cinq départements des Hauts-de-France. Elle est secondée par le socialiste Thomas Hennequin, maire de Montcornet. On trouve aussi sur la liste Omar Fenardji, ancien chef de cabinet à la mairie de Château-Thierry, ville où enseigne Marie-Ange Layer. « La liste axonaise fonctionne bien, assure cette professeure d’histoire-géographie de 64 ans. Les candidats sont répartis sur l’en- semble du département et montrent une bonne diversité en termes de métiers. » Pandémie oblige, la campagne s’est déroulée essentiellement sur le numérique, via Facebook et des visio-conférences. Mais il y a eu aussi de nombreux déplacements sur le terrain et à travers le territoire. Beaucoup de tractage également avec de nombreux contacts favorables. Marie-Ange Layer croit beaucoup aux emplois verts proposés dans le programme car, dit-elle, « si nous savons peser sur la transition économique et écologique, il faut des emplois qui les accompagnent  ». De la même façon, elle défend l’idée de formations, en BTS notamment, dans les domaines de la gestion de l’eau, la gestion des risques et l’étude des sols. Voilà qui, pour elle, est bien loin des attaques de Xavier Bertrand, le président sortant de la Région. « Celui-ci, s’étonne-t-elle, a repris les vieux poncifs contre l’écologie. “Les enfants ne pourront pas rêver”, a-t-il répété. Moi je suis pour associer les jeunes. Les lycées doivent devenir des lieux d’expression et de compétences, la jeunesse doit être une priorité de notre action politique » Parmi ses autres chevaux de bataille, elle insiste sur la santé et la nécessité de mettre un terme aux déserts médicaux. « Pour se faire vacciner contre le Covid, ici, ce peut être très compliqué », illustre-t-elle. Une agriculture bio, des trains plus nombreux, une banque régionale d’investissement, etc., elle qui a participé à la construction du programme sait que le chantier est énorme. « Mais pour l’heure, dit-elle, nous sommes sur la dernière ligne droite et il faut convaincre les électeurs d’aller voter le 20 juin. »