La journée a été dure, comme une gueule de bois de lendemain électoral. Le genre de celles qui commencent à s’accumuler ces derniers mois. Avec la défaite d’Alain Bruneel, c’est plus qu’un symbole qui se brise, c’est l’un des meilleurs représentants de la classe travailleuse que l’extrême droite arrache du Parlement. Un homme de combat, un militant, un communiste, avec qui il est facile de travailler quand la cause est juste. Il aura peut-être commis l’erreur stratégique de se comporter en élu de la Patrie tout entière et non comme un baron local, petit seigneur sur ses terres. Il aura perdu dans l’honneur, cette fois-ci : ce n’est que partie remise. Le combat est loin d’être terminé parce que l’histoire continue à rouler, avec ou sans nous. Notre travail est immense mais, comme nous le chante avec espoir la victoire de Jean-Marc Tellier, à force d’acharnement et de convictions nous pouvons battre la bête immonde dans le Nord-Pas-de-Calais. Il va nous falloir du courage et de la précision, nous l’aurons. Retroussons-nous les manches, il y a du pain sur la planche.
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Pierre Verquin, secrétaire fédéral des Jeunes communistes du Nord
« Avec la défaite d’Alain Bruneel, c’est plus qu’un symbole qui se brise »
Publié le 24 juin 2022 à 11:21