Bonnet bien enfoncé sur le crâne, le blouson fermé jusqu’au col, Virginie Quenez, avec Nathalie Chauveau et deux autres camarades, remonte déjà d’un bon pas la première rue du secteur. Premier immeuble, un homme ouvre la porte. Et les rencontres s’enchaînent d’étage en étage. Dans la bonne humeur, deux portes s’ouvrent en même temps. « Vous venez de sonner en bas ? » et la discussion s’amorce, chaleureuse. « Moi, je suis de la famille Quenez aussi » sourit poliment une dame d’un certain âge. Les portes s’ouvrent quand les gens sont là en ce samedi après-m

Calais
Dans les quartiers, contre vents et marées
Respirer Calais 2020
Publié le 28 février 2020 à 15:32 Mise à jour le 1er mars 2020
Le vent ne peut rien. Ni la pluie. Au rendez-vous de 14 h ce samedi-là, ils sont déjà une vingtaine devant l’école Montréal, dans le quartier du Pont du Leu à Calais.« Respirer Calais 2020 », c’est de l’énergie, sans fards. Après quelques minutes pour les consignes, la répartition des rues, et déjà, les premiers groupes s’ébranlent pour une bonne heure et demi de porte-à-porte sous le vent, sous la pluie