« Dans l’enseignement spécialisé, ce qui ne va pas, c’est qu’on nous demande d’inclure les enfants dans le système classique sans moyens supplémentaires, sans l’accompagnement du plateau technique qui leur est nécessaire » explique-t-elle. À Longuenesse où elle travaille, ça se passe plutôt bien, avec un public de déficients intellectuels légers à moyens avec des troubles associés, comme des troubles du comportement, du langage, de l’apprentissage… « Si on veut inclure les enfants handicapés dans le monde ordinaire, il faut que les écoles se dotent d’un plateau technique, de moyens d’accès, de plus d’accompagnement de type psychologues, infirmiers, médecins, orthophonistes, kinés... » Chaque handicap est différent et des carences apparaissent au niveau local comme au national. « Dans la mesure où la mairie finance le matériel des écoles, nous avons, oui, notre mot à dire pour impulser cette accompagnement et inclure mieux les enfants handicapés. » Le handicap n’est pas que celui visible, comme le logo avec le fauteuil roulant. Il y a aussi tous les handicaps invisibles. « Certaines personnes sont peu à même de comprendre les choses du quotidien, comme une facture par exemple, tout ce qui permettrait leur inclusion dans la société. Je suis pour une société inclusive et une ville inclusive. »
– Il y a seulement une maison de quartier, ouverte une fois par mois, sans activité régulière.
– -